72 célébrités sarthoises a été publié en 2015 par les éditions du Petit Pavé. Avec le coronavirus, impossible d'acheter un livre en librairie et, souvent, les livraisons via internet sont aléatoires. Heureusement pour vous, vous pourrez entendre mon livre en l'achetant en version audio. Pour cela, il suffit d'aller sur le cite petitpave.fr et de cliquer dans la rubrique catalogue, puis sur pave-book et audioliv. Pour 5,99 €, vous saurez tout sur les Sarthois qui ont joué un rôle dans l'histoire mondiale, nationale et régionale et, en prime vous entendrez ma tendre et douce voix.
Une saine occupation pendant cette période de confinement.
Courage à tous
lundi 23 mars 2020
mardi 4 février 2020
Compléments
d'enquête aux "72 célébrités sarthoises"
Jacques Tahureau
Page 68, on pourrait penser que Bertrand Du Guesclin était
propriétaire de terres dans la Sarthe. Il ne s'agit pas de lui, mais de membres
de sa famille. Il a par contre été très présent dans le Maine à l'occasion de
la guerre de Cent Ans.
Madame de Villedieu
Le titre « Romancière de cape et d'épée » mérite
une petite précision. Il aurait été plus exact de dire « de
chevalerie ». De fait, à partir de 1680, les Français se prennent de
passion pour les romans de chevalerie écrits essentiellement par des
femmes : Mme de La Fayette, Mlle de Scudéry et Mme de Villedieu. Tous
sexes confondus, cette littérature est appréciée depuis la fin du XVIe siècle.
Catherine de Villedieu est également très célèbre pour son théâtre. Sa pièce
Le Favori, mise en scène par Molière au Palais-Royal, est
considérée par l'historienne du théâtre (mais aussi comédienne et metteuse en
scène) Aurore Évain comme très « shakespearienne ».
Stephen Sauvestre
Au moment de l'ouverture officielle de la tour Eiffel,
Gustave Eiffel et Stephen Sauvestre dédicacent les premiers le registre
d'inscription ouvert au public. Eiffel écrit : « Midi moins dix,
le 15 mai 1889 : ouverture de l'exploitation et entrée du public...
Enfin ! » Stephen Sauvestre se contente d'écrire après lui :
« Midi moins neuf ! »
Pour
éviter le démantèlement du monument, Stephen Sauvestre propose un projet très
coûteux d'extensions sur les côtés, jusqu'au deuxième étage, à l'occasion de
l'exposition universelle de 1900. Heureusement pour nous, les deux idées ont
été abandonnées.
Pendant l'occupation, l'actrice Ginette Leclerc fréquente
quelque temps Pierre Loutrel et Martine Carol devient sa maîtresse.
A la libération, Loutrel quitte la Gestapo et devient
résistant sous le nom de Pierre d'Héricourt. Je n'avais pas d'éléments me
permettant d'affirmer s'il avait ensuite travaillé pour les services secrets.
Les archives de la DGER le confirment. Il a obtenu une carte officielle le 29
septembre 1944, portant le numéro 302.
Viviane Loutrel, sœur de Pierrot le Fou, chose
extraordinaire, était devenue l'épouse d'un maharadjah et s'appelait désormais
Maharani de Radjpoutana. Elle vivait le plus clair de son temps en Inde. En
1950, elle rend visite au policier et romancier Roger Borniche pour lui
demander des nouvelles de son frère. « La dernière fois que nous nous
sommes vus, c'était en 1938 quand il s'engagea dans la marine. » Elle
ignorait tout du destin hors du commun de Pierre Loutrel. On oublie souvent,
aussi, de signaler la présence régulière de son frère Jules Loutrel dans
l 'équipe des tractions avant.
Henri Fefeu (photo ci-dessus), autre Sarthois de la bande des
tractions avant, est né à Saint-Ouen-en-Belin le 12 juillet 1905. Dès les
années trente, son casier judiciaire est déjà chargé. Comme Loutrel, il se
réfugie dans la Résistance toulousaine. Après son arrestation en 1946, il est
enfermé à Fresnes. Dans l'espoir de pouvoir s'évader via l'infirmerie, il avale
les déglutitions de son voisin tuberculeux. Succès au-delà de ses espérances,
le voilà tuberculeux à son tour. Il est admis au sanatorium pénitentiaire de
Liancourt. Il y meurt en 1953 sans avoir réussi à s'échapper.
Yvonne Simon, tenancière d'un bar rue de Douai à Paris après
la guerre, permettra de retrouver le corps de Loutrel. Outre ses fréquentations
avec le milieu, elle a été copilote aux 24 Heures du Mans et a fait la une des
magazines pour son charme et ses poses sur les capots de voitures.
P 353, j'indique que la rupture entre Robert Jarry et le
Parti communiste date de 1983. C'est exact, mais il est nécessaire d'ajouter
que cette rupture est une initiative personnelle, sans pour autant restituer sa
carte de membre. Il est exclu définitivement du PC – par les dirigeants – bien
plus tard, en 1989.
samedi 4 janvier 2020
Étonnants visiteurs en Sarthe
Ces célébrités adoptées par la Sarthe
Au fil des siècles, la Sarthe a accueilli sur ses terres d’illustres visiteurs. Venues par obligation ou par choix, ces célébrités ont marqué de leur empreinte l’histoire du département. Certes, on a retenu la reine Bérangère et son bouillonnant mari Richard Coeur de Lion ; Wilbur Wright et ses vols époustouflants ; Antoine de Saint-Exupéry, élève de Sainte-Croix…Mais saviez-vous que l’auteur des OSS 117 a passé son enfance à Aillières-Beauvoir ? Que Simone de Beauvoir a traversé la Sarthe pendant la débâcle de 1940 ?
Parmi les épisodes également peu connus, citons Saint-Saëns en discrète villégiature à La Chapelle-Saint-Rémy, Rodin en extase devant la cathédrale du Mans ou Marcel Pagnol habitant de Parcé-sur-Sarthe pendant vingt-cinq ans…
D’autres personnages remarquables ont vu le cours de leur existence bouleversé par leur séjour sarthois, même s’il fut bref. Ainsi, la vie de Steve McQueen a véritablement basculé au Mans. De même celle de Serge Gainsbourg, venu enfant pour des raisons médicales à Courgenard.
Enfin, il y a ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans la Sarthe, mais dont les liens avec le département sont si exceptionnels qu’il est indispensable d’en parler. Ils ont pour nom Diderot, Mozart, Sacha Guitry ou Joseph Kessel…
Historiens et journalistes se penchent régulièrement sur les célébrités qui sont passés par la Sarthe au cours de leur vie. Ces femmes et ces hommes, acteurs de la grande et petite histoire, n’avaient jamais été rassemblés dans un même ouvrage. C’est désormais chose faite ! Certes, ils n’y sont pas tous, mais cette sélection n’est pas totalement fortuite. Elle donne l’occasion de mises au point, parfois pour rectifier ce qu’on prenait pour des certitudes (le lieu de naissance, des événements, etc.), répétées à l’envi sans doute afin de ne pas détruire le charme de telle anecdote, qu’il n’était venu à l’idée de personne de vérifier... Grâce à la plume alerte de Bertrand Coudreau, redécouvrez une Sarthe accueillante et étonnante !
Prix public : 20 €. 328 pages, 160x230 mm ; broché, noir et blanc.
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